• edito

    Bye Bye 2016 !

     

    Et voilà ! L’année 2016 tourne lentement mais sûrement sa page. Une page qui aura été tumultueuse ou radieuse, celle de tous les progrès ou de tous les échecs, prospère ou parsemée d’embuches… Tout dépend de ce que vous avez vécu 365 jours durant. Mais c’en est fini ! Que dis-je, presque… ! Puisqu’il reste encore quelques précieux jours au cours desquels tout peut encore changer, en bien ou en mal.

    A quelques aurores de la nouvelle année, l’heure est au bilan. En tant que personnes physiques ou morales, chefs d’entreprises, personnalités politiques ou leaders religieux, la fin d’année est le moment propice pour faire le point, prioritairement sur les volets professionnel et familial. Quand on s’attarde sur le plan politique, notre pays a changé de dirigeants. Et tout change… en bien ou mal ? A chacun d’en juger.

    Comme d’habitude, votre magazine préféré C’KOI ? n’a rien fait dans l’underhand. Il a édité cinq numéros dans lesquels on peut lire des innovations scientifiques au plan africain, des références certaines dans le monde culturel, des rubriques de divertissement et des modèles de réussite parmi cette jeunesse talentueuse qui ne demande qu’une chose : qu’on lui fasse confiance !

    Dans cet ultime numéro, nous donnons encore plus d’espace à la jeunesse qui s’investit dans l’entrepreneuriat. Elvis Sanya, Mounia Youssef, Nadjidath Adamon et Jean-Marc Amouzou sont les jeunes managers qui nous ont marqué au cours de l’année 2016 dans leur domaine de compétence respectif.

    Régis Ezin épice la liste des jeunes talents avec son « Kluiklui d’Angonlin » et ses variantes. Les autres rubriques sont aussi là pour vous garantir une lecture jouissante.

    Chers lecteurs ! Merci pour votre fidélité.

    Chers annonceurs ! Merci pour la confiance renouvelée.

    En cette fin d’année, recevez nos sincères vœux de BONNE SANTE, LONGEVITE et PROSPERITE.

    Que 2017 soit l’année d’accomplissement de vos vœux les meilleurs pour que l’histoire que nous avons commencée à écrire depuis quelques années se poursuive de plus belle.

    HAPPY NEW YEAR 2017 !

     

    Michael TCHOKPODO
    Rédaction

     

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    COTE D'IVOIRE

    Premier café Espresso “made in Côte d’Ivoire”

    Il est là le premier café Espresso “made in Côte d’Ivoire.” Parti d’une idée de la société ivoirienne Ivoryblue, le projet se retrouve aujourd’hui dans les rayons du pays. Ivoryblue revendique un café fait à base de fèves ivoiriennes “100 % produites dans la région des Montagnes en Côte d’Ivoire et torréfiées à Azaguié, petite ville située au Sud de la Côte d’Ivoire, précise André Braud Mensah, le directeur d’Ivoryblue. L’homme qui pilote le projet depuis 2014 avec une vingtaine de collaborateurs, veut ainsi emmener les Ivoiriens à “produire ce qu’ils consomment et à consommer ce qu’ils produisent”.

    En effet, la Côte d’Ivoire dont la qualité des fèves est reconnue dans le secteur du café, exporte l’essentiel de sa production vers l’Europe ou les États-Unis. A terme, l’objectif est donc d’offrir aux Ivoiriens et même au delà un café d’origine, et de qualité avec une constance de goût comme l’affectionnent les consommateurs de capsules.

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    BURKINA-FASO

    les lampes solaires « made in Burkina » qui visent l’Afrique

    Lancée par deux ingénieurs français, Lagazel veut produire et commercialiser des lampes solaires au Burkina Faso, et les distribuer jusqu’au Mali et Bénin, avant d’ouvrir d’autres usines au Sénégal et au Cameroun. Cette start-up a investi 100 millions de francs CFA dans son usine de Dédougou à l’ouest de la capitale burkinabè.

    En plus d’avoir un projet économiquement viable, Lagazel est aussi un projet social qui permet à notre société familiale de s’investir dans l’économie solidaire. Ces lampes sont écoulées entre 13 000 et 22 000 francs CFA.

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    GHANA

    M-Pedigree, l’application qui lutte contre la fraude de médicaments !

    Le prix élevé des médicaments, ouvre la voie au trafic de médicaments sur tout le continent. Fondée par le Ghanéen Bright Simons, M-Pedigree -propose une solution sur mobile capable d’approuver ou non l’authenticité d’un médicament par simple lecture d’un code placé sur la boîte. Pour utiliser M-Pedigree, il faut une boite de médicaments et un mobile. Sur chaque emballage se trouve une zone à gratter cachant un code à 12 chiffres. Il suffit alors d’envoyer le code par SMS pour recevoir quasi instantanément une réponse positive ou négative («OK» ou «NO») concernant l’authenticité du médicament. Les utilisateurs peuvent également se renseigner directement depuis la plateforme Goldkeys.

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    BENIN

    La BEI investit 30 millions d’euros dans l’approvisionnement en eau de Cotonou

    La BEI compte investir 30 millions d’euros dans ce chantier. La convention de financement a été signée le 8 décembre à l’occasion de la visite du président béninois Patrice Talon à Bruxelles. Le but est de fournir à l’horizon 2025 un accès à l’eau potable à 600 000 personnes, sur les 680 00 que compte la ville. L’installation d’une station de traitement des boues de vidange est notamment prévue. Ce projet bénéficiera par ailleurs d’un financement parallèle de la banque allemande de développement KfW et de la Banque africaine de développement (BAD). Grâce à ce financement, de nombreux quartiers élargis aux zones périphériques de Cotonou bénéficieront d’un service de distribution en eau potable et d’assainissement de qualité. Ce qui contribuera à améliorer la vie quotidienne des Béninois dans ces quartiers.

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    BURKINA-FASO

    Une étudiante veut transformer la jacinthe d’eau en électricité

    Mariama Mamane, 26 ans est une étudiante nigérienne en master eau et assainissement. Installée au Burkina Faso où elle suit ses études, elle a décelé en la jacinthe d’eau, un potentiel immense pour l‘électrification.

    La plante originaire d’Amazonie est -combattue par les gouvernements et les ONG en Afrique. En effet, dès la tombée des premières pluies de la saison, elle pullule à la surface des plans d’eau, les assèche et les pollue, asphyxiant petit à -petit la faune et la flore. Mais pour Mariama, il faut savoir transformer la nuisance à l’utile. Son projet immédiat : transformer la jacinthe d’eau pour en faire de l‘électricité via sa star-up Jacigreen. Au Burkina Faso où quelque 28 0000 tonnes de jacinthe recensées dans les différents plans d’eau de Ouagadougou ont été extraites en 2015, elle entend juste utiliser pour un premier jet, 3 000 tonnes pour son projet. Sa méthode : méthaniser en 500 000 m3 de biogaz la -plante. Ainsi, estime-t-elle, la transformation permettrait de produire 1 700 000 kWh d’électricité. De quoi alimenter plus de 2 500 ménages. Dans un pays où le taux d‘électrification urbaine est estimé à 59 % contre un peu moins de 3 % dans les zones rurales, le projet fait rêver.

  • A la rencontre de .....

    L'INVITE DU MOIS

  • L'INVITE DU MOIS

    FRANCINE DJIDJOHO

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    « Depuis 10ans, NOUS OFFRONS100% de vins de bonne qualité et pour toutes les bourses »

    Etre diplômé en contrôle de gestion à la Sorbonne et investir dans une cave à vin, il faut être Francine Djidjoho pour réussir ce pari. « Rien ne me prédestinait aux vins », précise-t-elle. Après une expérience en entreprise, elle décide en 2006 « de voler de ses propres ailes. » Mariée et mère de trois enfants, elle fait de sa passion effrénée pour le vin son gagne-pain. Ce qui l’amène à créer à Cotonou, « La feuille de Vigne » dans un décor où se côtoient diverses gammes de vin dont des grands crus classés, qui peuvent être dégustés sur place avant achat. A travers cette interview, elle fait saliver nos papilles gustatives. Lisez plutôt !

    Pourquoi avoir investi dans une cave à vin ?

     

     

    Je suis tombée sur le vin par hasard. Je travaillais dans une entreprise de la place quand j’ai eu l’idée d’organiser le Beaujolais Nouveau. Le Beaujolais Nouveau est un vin qu’on déguste les troisièmes jeudis du mois de novembre. Ayant fait l’Europe, je connaissais cette tradition et j’ai voulu l’importer au Bénin. Quand j’ai vu le plaisir et l’attente des gens pour cette manifestation, je l’ai renouvelé l’année qui a suivi et ça m’a emmené à développer d’autres vins tels que le Bordeaux.

    Tout cela se passait en 1995 où on vendait des vins en brique et des vins espagnols. Le fait d’apprendre aux habitués de mes dégustations à faire la différence entre les divers vins m’a permis de voir leur engouement à la chose. Et mes anciens partenaires, nous avions créé la maison du vin et je suis restée là pendant longtemps à développer mes connaissances en vin et faire transmettre la passion du vin aux clients.

    Ma clientèle est assez large. Au départ, le but de cette boutique était d’apporter une culture du vin et d’apprendre aux gens à reconnaître le bon vin. C’est vrai que j’ai des clients passionnés comme moi, mais nous sommes aussi ouverts à des clients revendeurs, à des maquis et aux -personnes qui veulent faire des manifestations. Mais j’avoue que quand je rencontre des passionnés à la boutique, j’en suis heureuse.

     

     

    Est-ce qu’il vous ait déjà arrivé de faire connaître le vin à une personne qui ne s’y connaît pas ?

     

    C’est le but. Une personne qui entre dans ma boutique et qui me dit « je voudrais boire du vin mais je ne m’y connais pas, qu’est-ce que vous me conseiller ? » je lui demande ce qu’il aime comme vin : le vin léger, fruité ou celui qui accroche à la gorge (terme utilisé par les béninois). On a eu de ces clients, mais avec le temps passé à nos côtés, ils sont devenus de bons connaisseurs de vins.

     

    Quelles catégories de vin « les feuilles de vigne » proposent à sa clientèle ?

     

    Nous avons une centaine de références de vins. Les vins sont en catégorie régionale. Vous avez la région de Bordeaux, la région de Bourgogne, la région du Côte de Rogne, la région de Loire et la région du Sud. Nous avons constaté que les -béninois -apprécient beaucoup les vins de Bordeaux. Ce n’est pas forcément les meilleurs, mais c’est ce qu’on leur a appris. La culture dans ce domaine est encore très grande. Je dirai que nous sommes au début de la connaissance du vin. Je connais des clients qui ne prennent que des vins de bourgogne, ce sont les meilleurs parce qu’ils sont un peu plus raffinés. Quant aux Bordeaux vous avez une large gamme et dense. Nous avons les vins de Loire qui sont plus fruités.

     

    Qu’est-ce qui distingue “La Feuille de Vigne” des autres établissements qui proposent les mêmes services ?

     

    On donne aux clients la possibilité d’avoir toutes les gammes de vins. Nous avons des grands crus classés très rares. Et pour cette catégorie de vins, nous avons un espace nommé « Grands crus classés. » Les « grands crus classés » sont des vins de renoms qui ont été classés en 1852 et gardent cette classification, car chaque année on fait des contrôles qui les maintiennent toujours à cette place.

     

    Pendant toutes ces années, qu’est-ce qui vous a motivé à garder le cap ?

     

    Quand j’ai commencé il y a dix ans, il y avait quelques spécialistes du vin tels que EREVAN (Ancien SOBEPEC) et la «Cave à Vins». Mais ce qui m’a aidé à tenir, c’est la passion que j’ai pour le vin. Beaucoup de personnes m’ont conseillé de rajouter des produits tels que la bière et les jus de fruits. Ce que j’ai refusé parce que j’ai créé une cave à vins et c’est par passion que je l’ai fait. Quand on fait quelque chose avec -professionnalisme et passion, on avance. C’est très difficile parce qu’à tous les coins de rues, vous rencontrez des vendeurs de vins. Pendant dix ans, nous avons axé notre communication sur la qualité. Et tant que nous avons la qualité, nous avons la confiance de certains clients parce qu’ils savent qu’ils ne trouveront que du bon vin chez nous.

    Dix ans ce n’est pas facile, nous avons eu des concurrents. Nous ne pouvons pas dire que la vie est rose et que nous gagnons tout le temps. Je suis une croyante pratiquante, j’ai foi en ce que je fais et en Dieu et le Seigneur m’a aidé à tenir parce qu’il y a eu des moments un peu dure. On n’a pas souvent le soutien des banques. Ça a été une bataille, je continue de la mener et je la mènerai jusqu’au bout parce que je créerai une société qui fera cent ans.

     

    Après dix années d’activité, quel bilan pouvez-vous faire ?

     

    Le bilan est positif. D’abord j’ai eu un personnel compétent que j’ai formé et qui est avec moi depuis dix ans. Je leur ai appris le métier et ils le connaissent très bien. Quand on est une équipe et qu’on travaille et qu’il y a cette complémentarité dans le groupe, je crois que ça permet à la société d’évoluer. Le second côté positif, c’est le bonheur d’entrer dans la boutique et de sentir les vins.

    Le côté négatif c’est la difficulté financière. Comme tout le monde veut faire du vin aujourd’hui, le marché est réduit à tel point que je me suis demandée si tout le monde vend du vin, qui va l’acheter et ensuite le consommer ? Les clients sont rares, la population qui a les moyens de consommer n’est pas nombreuse.

     

     

    Comment envisagez-vous ­immortaliser vos dix années ­d’activité au Bénin ?

     

    Je pense faire des portes ouvertes, instaurer des semaines du vin, faire la quinzaine du Bordeaux par exemple, la quinzaine du vin de Bourgogne et permettre aux gens de déguster. En résumé, nous allons communiquer sur la culture du vin.

     

    Quels seront vos projets après cette célébration ?

     

    Toujours la possibilité d’avoir du très bon vin, de les déguster avant et d’avoir toujours une équipe pour conseiller et guider nos clients. Nous offrons des vins 100% de bonne qualité et pour toutes les bourses. « La feuille de vigne » c’est le vin à la portée de tout le monde. En fin d’année nous avons de beaux coffrets à offrir à partir de cinq mille francs CFA.

     

    Quelques astuces pour ­reconnaître le bon vin

     

    Correction de deux ­contre-vérités :

    « Les bouteilles avec des creux ne contiennent pas nécessairement du bon vin. Et les vieux vins ne sont pas nécessairement pas de bons vins parce que tout vin n’est pas conçu pour vieillir. Seuls les vins de garde sont prédestinés à être gardés pour un bon moment. Prenez des Bordeaux qui ont deux ans ou trois ans au plus. Au-delà de ça, vous allez boire du vinaigre. »

     

    « Si vous ouvrez votre vin et que vous le servez tout de suite, les parfums qu’il contient n’ont pas eu le temps de s’évaporer. Il faut alors ouvrir le vin et le laisser pendant 30 min avant de le servir. »

     

    « Pour savoir si un vin a du corps, vous le mettez dans un verre, vous le penchez légèrement et vous le ramener. Vous allez remarquer que sur le verre, il y a comme un peu d’huile. Ça signifie que ce vin à du corps, qu’il est coulant (terme technique). Mais si votre vin retombe sans laisser de trace, c’est que votre vin n’est pas bien assis. »

  • INTERVIEWS

    The Suspect du Mois, Talent, Parcours

    GENERATION ENTREPRENEUR 2016 Ils sont quatre jeunes béninois. Leurs âges oscillent entre la vingtaine et la trentaine. Grâce à leurs talent et abnégation, ils ont su se démarquer et affirmer leur leadership dans leur domaine de compétence : Elvis Sanya dans la mode et laculture, Nadjidath...
    July 1, 2016
    KESOUED et l’éveil artistique, culturel aux plus petits L’appellation « Késoued » donne, à son sens, une teinte d’originalité et confirme son appartenance au monde et non à un pays donné. De son vrai nom Kéké Sourou Edwige, elle s’est installé il y a sept ans à Montréal. Sa galerie d’art a vu...
    Roukiata tombe le masque Places assises encombrées, sièges du restaurant insuffisants, allées des escaliers desservant la scène assiégées, bref, les billets d’entrée au spectacle sous la paillote de l’IFB ce soir-là ne permettaient aux retardataires que de se tenir debout. Longue de sa moyenne...
  • Ici c'est Cotonou

    COTONOU TIMES

  • REappropriation des espaces publics par l’Etat 

    Selon une décision préfectorale, le 02 janvier 2017 est l’ultimatum accordé aux occupants des places publiques pour quitter les lieux et d’y ôter leurs infrastructures de tout genre. L’objectif est d’arriver à moderniser Cotonou, capitale économique du Bénin et l’assainir. Entre indignation, complainte et optimisme, quelques citoyens se confient à notre micro.

     

    La population apprécie diversement la décision préfectorale

    Delphine Yakoussan, vendeuse à Midombo

    Au fond, la décision n’est pas mal pensée car les autorités veulent le développement du Bénin à l’instar d’autres pays de la -sous-région. Ils veulent casser tous ceux qui occupent les espaces publics. Une chose est sûre, nous allons plier bagages mais où allons-nous nous installer ? Ils nous proposent de chercher des places au sein des marchés, mais moi je vends à manger et je n’ai pas besoin de m’installer dans un quelconque marché avant de vendre. Je pense enlever ma baraque pour qu’ils ne viennent pas détruire mon -installation. Mais cette procédure de déguerpissement est due à l’entêtement des citoyens béninois. Et à force de projeter des échéances, ils ne finiront jamais pas par mettre en exécution leur décision. Ce qui est sûr, de commun accord avec les autorités, nous trouverons un terrain d’entente sinon, ils auraient volontairement créé une crise sociale.

     

    Madame Agbozalou, vendeuse de divers à Saint-Michel

    Nous ne sommes pas d’accord avec la décision du préfet. Il y a un espace considérable de mon étalage jusqu’au bord de la voie mais ils veulent casser ma terrasse. Nous sommes apeurées et nous pensons que l’Etat doit plus sévir envers ceux qui se sont -installés près des trottoirs et des voies publiques. Ceux-là peuvent être -appelés à rejoindre nos marchés afin de faire leur commerce. C’est très difficile pour nous. Si l’Etat tient à ce que nous quittions les abords des voies, qu’il arrête de nous prélever les taxes par le biais des services de la mairie.

     

    Désiré Ponor, agent de sécurité

    La décision de casser les infrastructures occupant l’espace -public n’est pas si mauvaise seulement que le moment ne s’y prête pas. La modernité de la ville est d’intérêt mais l’Etat doit d’abord régler la crise sociale qui secoue le pays. Plusieurs questions nous -taraudent l’esprit : comment allons-nous régler la question de la survivance quotidienne vu que le chef de l’Etat nous recommande de serrer nos ceintures ? Comment ces vendeuses installées aux abords des voies publiques vont-elles s’en sortir si la préfecture casse leurs baraques en cette veille de fête de fin d’année ? Si les autorités avaient marqué les infrastructures à casser depuis six mois environs, les populations prendraient leurs dispositions mais à moins de deux mois de l’échéance, elles ne pourront pas se reloger convenablement. L’Etat doit revoir l’exécution de cette décision qui n’est pas du tout profitable pour les populations.

  • Sexo

    Les Conseils de Pénéloppe.

    Notre "sexologue décalée" vous répond

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    ACCRO AU SMARTPHONE

    ``Mon chéri est accro à son smartphone, que faire?``

     

    J’ai un sérieux problème avec mon chéri et j’ai besoin de vos conseils. Il est tout le temps au téléphone. Que nous soyons seuls ou accompagnés, soit il joue à des jeux, soit il est sur les réseaux sociaux... Il me néglige et j’ai beaucoup mal. J’ai essayé plusieurs fois d’en parler avec lui mais c’est toujours la même chose. Et j’en ai vraiment marre car on se dispute souvent pour ça. Je trouve que c’est un manque de considération. Moi je veux passer du temps avec lui, mais impossible. Que dois-je faire?

     

    Pas facile de créer une complicité, de partager des moments avec une personne qui est tout le temps scotchée à son téléphone. On se sent mise de côté. C’est frustrant mais -essayez de garder votre calme pour éviter les disputes, pas de menaces qui pourront engendrer d’autres problèmes dans votre couple. Essayez de faire comprendre à l’autre dans le dialogue ce que vous ressentez, ce que vous vivez face à son comportement. Si cela ne marche pas, faites comme lui. Lorsqu’il vient vous voir pour quelque chose, jouez avec votre portable, et ignorez-le. Simulez son attitude lorsqu’il est avec son téléphone. Histoire qu’il ressente un peu ce que vous ressentez. Instaurez des règles ensemble.

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    JE SORS AVEC Un homme marié

    ``Un homme marié peut-il en aimer une autre?``

    Je sors avec un homme marié ça fait des années maintenant. Il est beaucoup pris par son travail. Etant le fils ainé d’une grande famille, il a beaucoup de responsabilités ce qui fait que je le vois très peu. C’est vrai qu’il me rend très heureuse mais souvent je me sens très seule. Je l’aime énormément car il a su me montrer et donner l’amour que je recherchais auprès d’un homme même s’il est tout le temps absent. Je prends de l’âge, et j’aimerais fonder aussi ma famille, avoir des -enfants. Les hommes que je rencontre ne sont vraiment pas à la hauteur. J’ai plusieurs fois essayé de me séparer de lui mais je n’y arrive pas. Il veut un enfant de moi. Il dit qu’il m’aime et moi aussi mais est-ce possible d’aimer deux femmes en même temps?

     

    C’est une question un peu embarrassante car les avis sont partagés. Mais pour moi, il est possible pour un homme marié d’aimer une autre femme. Un homme peut aimer deux femmes à la fois mais c’est sûr qu’il y aura toujours un penchant pour l’une. C’est peut être inconcevable mais ça arrive. Mais vous êtes la maîtresse, vous êtes dans l’ombre même s’il vous aime vous passerez toujours après sa famille tant que les choses se feront en cachette. Il y a certaines religions et certains peuples qui permettent la polygamie donc discutez-en avec lui. Si vous ne voyez pas d’avenir avec lui, le mieux serait de rompre. C’est difficile mais possible.

     

    La vie c’est aussi les sacrifices !